Terrifier - Coffret édition collector
Le coffret collector de la saga Terrifier avec un steelbook des 4 films + des goodies est maintenant aussi en précommande sur la Fnac
Date de sortie ciné : 9 octobre 2024
Contenu :
- un boîtier SteelBook avec :
. le 4K Ultra HD du film "Terrifier 2" (2022, 138')
. le 4K Ultra HD du film "Terrifier 3" (2024, 125')
. le Blu-ray du film "All Hallow's Eve" (2013, 83')
. le Blu-ray du film "Terrifier" (2016, 85')
. le Blu-ray du film "Terrifier 2" (2022, 138')
. le Blu-ray du film "Terrifier 3" (2024, 125')
- le livret "Damien Leone : L'Horreur en héritage" édition augmentée, rédigé par Marc Toullec
- une pochette cadeau avec :
- 3 posters
- 1 badge
- 1 sticker
- 6 photos du film
- 1 silhouette du clown tueur
- 1 carte Joyeux Noël
- 1 code d'abonnement Shadowz
Synopsis : Terrifier est une franchise américaine de films d'horreur créée par Damien Leone et composée defilms d'horreur, de bandes dessinées et de divers autres supports. La franchise se concentre principalement sur Sienna Shaw, une jeune femme destinée à vaincre l'énigmatique Art the Clown, un tueur en série démoniaque qui habite le comté fictif de Miles, à New York. De plus, la série suit Victoria Heyes, une survivante défigurée aux prises avec sa santé mentale, et la Petite Fille Pâle, une entité sinistre accompagnant Art.
Disponibilités France :
- ESC édition 85,49€ (+ Le ESC VIDEO CLUB TERRIFIER 3 + Sac à Vomi)
- ESC édition 125,99€ (+Le ESC VIDEO CLUB TERRIFIER 3 + Sac à Vomi + figurine limitée à 200ex)
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53 messages
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Dommage, ça sera sans moi, j'ai déjà le précédent coffret collector avec les 2 films + le film "All Hallow's Eve", Le steelbook me suffira. Après un Terrifier 4 & 5 sont prevu donc si j'étais vous je patienterai avant d'acheter un vrai coffret intégral.
1050 messages
Publié le
J'ai préco la version collector avec la VHS box sur ESC pour aller avec les 2 premières, plaisir coupable, je reconnais.
25 messages
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tant que tu n'as pas pris la petite tronçonneuse à 40 euros, tu ne sera pas tenu responsable :p
1050 messages
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Effectivement, je ne l'ai pas pris, j'ai pris l'édition juste en-dessous haha 😁
287 messages
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Il bien est bien rempli ce collector🙂^^
396 messages
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C'est préco ! Le collector est bien fournis je trouve
626 messages
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Coffret inutile vu qu'un quatrième volet va être dans les tuyaux, donc j'attends
287 messages
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J'ai jamais vu ces films j'en ai beaucoup entendu parler je vais profiter de la sortie de ce coffret pour les découvrir🙂
1 message
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Je te le conseille ! Bonne série fonce 😉 faut avoir l'estomac bien accroché 🤣
237 messages
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Très surcoté à mon avis, j'ai pas vu le troisième mais c'est globalement mal joué et pas très bien réalisé. C'est rigolo et gore mais pas non plus le truc le plus effrayant ou original jamais vu comme certains le prétendent..
25 messages
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Faut pas bouder son plaisir, rien que le fait que les effets nuls de CGI soient absents c'est déjà génial. Tous les effets spéciaux sont faits main à l'ancienne (maquillage, prothèse etc.). Beaucoup mieux que les trucs nuls pseudo effrayant à base de "jumpscare" fait sur ordinateur sortis récemment. Et 20 000 dollars de budget pour le 1 et 200 000 pour le 2, je pense qu'il faut d'abord saluer la performance avant de chipoter sur le jeu des acteurs.
237 messages
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Je dis pas que c'est nul, je dis juste que c'est pas original. C'est effectivement malin, mais tout comme Paranormal Activity est malin. Ça n'en fait pas un bon film. Evil Dead en son temps faisait pareil mais était original, y'avait une trouvaille par plan et c'était aussi mal joué (mais ça faisait partie du plan on va dire). Art est un mélange de Pennywise et de la Nonne (que j'ai pas vu hein mais son look m'y fait penser) il est muet comme Michael Myers ou Jason et fait des blagues comme Freddy. Bon, voilà. Je boude pas mon plaisir, je trouve ça rigolo à voir, je nuance juste la hype autour du projet.
J'ai été plus emballé par the Collector ou Wolf Creek par exemple.
291 messages
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clair, sa buzz bcp en ce moment mais le 1er est vraiement pas bien real, le 2 mieux mais trop long inutilement pour le 3eme on verra chill a la casa, mais me fais marrer ce buzz sur les films , enfin temps mieux tjs plus simpa que les joker
291 messages
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Si l'on doit être honnête,Terrifier n'est pas seulement mauvais, c'est un véritable désastre cinématographique. La réalisation manque cruellement de finesse, et on a l’impression que le directeur de la photographie a confondu sa caméra avec un jouet. Le scénario ? Inexistant. C’est comme si on avait oublié de l’écrire.
Certes, ce n’est pas un film à jumpscares, car on est clairement dans le registre du gore pur et dur. Mais même là, il échoue à innover. On est loin des productions tout public à la Blumhouse : ici, on veut choquer sans subtilité, sans la moindre intelligence narrative.
Le concept du boogeyman qui tue à tout-va, on l’a vu mille fois, surtout depuis les années 80. Rien de nouveau sous le soleil sanglant. Le premier opus était atrocement mauvais, et bien que le second soit un poil meilleur, il reste tout juste passable. On peut le regarder, mais sans s’attendre à grand-chose.
En somme, Terrifier ne terrifie pas, il ennuie.
13761 messages
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Critique qui oublie un point primordial, SURTOUT en osant ramener Blumhouse dans son argumentaire :
Terrifier 1 est un film à 35 000 $,
Terrifier 2 est un film à 250 000 $,
Terrifier 3 est un film à 2 000 000 $,
Il faut se rendre compte de ce qu'on fait (ou surtout de ce qu'on ne fait pas) avec 35 000 $.
La saga s'est fait connaitre pour des raisons inconnues par la viralité de Terrifier 2, par ce que le public en a fait un objet culte de pop culture à base de meme et de records plus ou moins véridiques quant à sa violence.
Comprendre que Terrifier est une anomalie, portée par le public, qui avait une chance sur un million de finir ou il en est aujourd'hui.
Lui reprocher ce qu'il n'a jamais prétendu être n'a aucun sens.
Surtout quand il clame encore haut et fort même pour ce 3ème volet qui à 50 fois le budget du film initial, qu'il n'a rien à foutre à hollywood et dans une diffusion large.
Pour rester un minimum pertinent dans la critique, il faut évincer purement et simplement tous les films ayant plus de 3M$ de budget de la comparaison, (et je suis généreux, mais disons que vu que des films à 50M s'en sortent parfois mieux que des films à 200M, je prends un ordre de grandeur large).
PS : je n'en ai vu aucun, je suis juste curieux.
13761 messages
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Evil Dead c'est 10 fois le budget de Terrifier (et encore, je regarde pas l'inflation),
Wolf Creek et Collector dépassent le million.
Seul Paranormal Activity boxe dans la même catégorie, avec carrément 2x moins de budget que Terrifier,
Mais même là, tous ont un immense avantage que Terrifier n'avait pas : le mode de diffusion classique hollywoodien.
Terrifier fonctionne grâce au buzz certes peut-être injustifié d'Internet. C'est une anomalie qui n'a pas vocation à faire règle, et donc qui n'a pas à créer l'émoi chez ceux qui n'aiment pas (à juste titre)
Je suis bien d'accord qu'il faille nuancer la hype qu'il y a autours de cette série, disproportionnée, amplifiée par les réseaux, avec à mon avis pas mal de gens qui se lancent dans un truc sans se rendre compte de ce qu'ils vont regarder. CEPENDANT, vu le retours assez unanimes, je trouve que c'est aussi plutôt cool pour le milieu du cinéma que des spectateurs "lambda" habitués à la sauce Hollywood se retrouvent à se hyper autours de films indés, volontairement navets, à moins d'un million de budget. Le film en lui même présente surement peut d'intérêt, mais si ils démontre aux grosses maisons hollywoodiennes que la sauce formatée action / horreur / comédie n'est pas une nécessité, alors ça aura valu le coup
1858 messages
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Des films à tout petit budget il y en a eu pas mal et certains sont vraiment biens : the following (Nolan), Eraserhead (Lynch) ou encore Clerks, c'est arrivé près de chez vous ou the mariachi... Je trouve ces films plus originaux et mieux fait que terrifier.
Je ne suis pas pour corréler le budget avec la qualité (plus cher n'est pas mieux) mais même avec peu d'argent tu peux quand même faire quelque chose d'original. A mon sens ce n'est pas le cas de terrifier.
Après, pour moi le buzz de terrifier se fait sur son côté ultra gore qui n'épargne rien. Et sur l'interdiction au moins de 18 ans pour le 3. Comme Saw 3 en son temps.
287 messages
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@RenegatMuertos : merci pour ton retour je verrai bien🙂
287 messages
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@PsychoKwak : C'est bien ça si c'est fait à l'ancienne moi j'adore.
13761 messages
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Je ne dis pas que le petit budget excuse tout,
Je dis que le petit budget explique des choses, et donne un indice sur un contexte de développement qui amène à ce genre de film dans la majorité des cas... et donc qu'outre la hype inattendue, la qualité du film n'est pas une surprise, et qu'on ne peut pas lui reprocher d'être un film d'horreur décevant comme le sont parfois certaines grosses prod (je pense au Conjuring-verse, là comme ça)
Bien sûr il y a des films à bas coûts qui ont la bonne idée ou qui tombe sur un casting de pépite malgré une paie ridicule, mais c'est tout aussi rare que quand des films comme Terrifier se trouvent en haut de l'affiche. C'est vraiment deux extrêmes, et dans la grande majorité des cas ces films restent bofs et méconnus le temps que leurs réalisateur prenne du galon.
Les Terrifiers sont des nanards fauchés, et sont vendus comme tels. Ne pas le savoir, c'est se voiler la face.
Le buzz vient effectivement 100% du côté gore, et du fait que justement, par ce que c'est un nanard, ça se veut transgressif (là ou des films gores plus sérieux et flippants né bénéficient pas de ce côté "c'est drôle donc c'est cool")
291 messages
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desolé mais tu te plante sur Paranormal activity qui été pas dutout dans un premeirs temps distribuer normalement , il falait votter pour que le film soit dans le cienma, et des petits film fauché tu en as plusieurs autres aussi rien que blair witch .. quoi nous a valu des found fotage de merde pendant 10ans
13761 messages
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Hmmm, oui et non, je ne sais pas comment s'est vendu Terrifier 1 à ses débuts (et le 2, puisque c'est plutôt celui ci qui a buzzé)
Mais Paranormal Activity à quand même bénéficié d'une campagne assez normale au delà de son contexte de tournage spartiate. C'est pas parce que la campagne était virale, qu'elle était fauchée. Au contraire tout parrait franchement bien millimétré, justement pour vendre au public un projet très peu cher, mais en y mettant les moyens pour que ça marche à coup sûr : Ils ont capitalisé depuis le début sur un buzz volontaire, avec des projections limitées, mais classiques, pour faire les fameux "screen reacts" de la bande annonce qui ont permis de buzzer. Puis les votes sur Facebook faisaient parties de la montée organisée de la hype. C'était pas du tout en mode "campagne de financement" ou "pétition" pour peut-être, être diffusé, ou pas.
D'ailleurs si j'en relis les articles de l'époque, c'est les sociétés de distributions qui ont fait ces campagnes de vote facebook... Paramount donc... (et c'est Blumhouse qui produit) on est quand même loin des sociétés qui sont derrière Terrifier.
Ca commence du coup à me mettre un gros doute sur le budget réel de Paranormal Activity... 13500$... pour le tournage, quid du reste ?
Pour ce qui est de citer Blair Witch, qui à mon sens est effectivement nettement plus proche de Terrifier, justement tu donnes de l'eau à mon moulin en prouvant que c'est le genre "d'accident" cinématographique qui arrive 1x par ... décennie ? (j'exagère, mais l'idée est là. Tu peux pas citer 5 films sur 25ans, et dire : c'est un schéma classique)
291 messages
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Désolé de te contredire, mais lorsqu'on parle du budget d'un film, il est essentiel de distinguer plusieurs grandes catégories. En simplifiant, il y a trois grandes lignes de dépenses :
Le budget de production (coût du film en lui-même),
Le budget de promotion (marketing et campagnes publicitaires),
Le budget de distribution (les frais liés à l'exploitation dans les cinémas).
Ce sont souvent les journalistes qui manipulent ces termes à leur convenance pour rendre leurs articles plus accrocheurs.
Prenons Terrifier. Ce n’est pas un film taillé pour une distribution classique. C’est le genre de production qui fait quelques salles à Los Angeles ou dans des grandes villes "pour le délire", passe par quelques festivals pour créer un mini-buzz et finit par trouver son audience sur le web. Le film n'est pas vendu comme un blockbuster, mais plutôt comme un joyau underground qui se découvre à travers des projections confidentielles et le bouche-à-oreille des festivals.
À l'opposé, prenons Paranormal Activity. J’ai eu la chance de vivre aux États-Unis lors de la sortie du film, et je me souviens bien de la promotion massive. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le film n’a pas juste été balancé dans les salles au hasard. Il y avait des campagnes dans les journaux incitant les spectateurs à voter pour voir le film dans leur ville (budget promotion). Le film a été racheté par Steven Spielberg (via sa société) pour en assurer une distribution plus large. À l'époque, Blumhouse n'était pas la grosse machine qu’elle est aujourd’hui. Ils ont donc organisé une stratégie de distribution innovante et ciblée, créant un effet boule de neige. Une fois le film buzzé aux États-Unis et au Canada, il a naturellement été distribué plus classiquement dans les autres pays du monde.
Quant à Blair Witch, c’est encore un autre cas fascinant. La communication autour du film avait été orchestrée pour que les spectateurs croient que les événements et les disparitions des acteurs étaient réels, un peu comme le scandale autour de Cannibal Holocaust dans les années 80. Ce n’était pas une stratégie classique, mais pour un film d'horreur/gore, ce parcours n’a rien d’inhabituel.
Ce qui est moins classique dans le cas de Terrifier 2 puis le 3, c’est le buzz généré autour de sa sortie, notamment en France. Cette suite a surfé sur la notoriété acquise avec le premier film et a su jouer de cette hype pour amplifier encore plus son effet. C’est un coup de marketing habile ( grâce ou a cause de l’interdiction au -18), mais la vraie question reste de savoir si ce buzz tiendra sur la durée.
Je suis curieux de voir les chiffres de la deuxième semaine d'exploitation. Malgré l’augmentation du nombre de projections, il est probable que le film subisse une forte chute au box-office, ce qui serait logique après un premier week-end basé sur la curiosité.
13761 messages
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Euh… alors là j’ai un peu de mal à te suivre, car c’est très exactement ce que je dis depuis le début :
Terrifier : film confidentiel qui a buzzé par hasard,
Paranormal Activity : film tout à fait classique distribué avec une promotion massive…
C’est toi qui comparais les deux,
Moi j’ai dit « ok paranormal activity à couté moins cher à filmer, mais il n’en reste pas moins un film classique d’Hollywood, ce que Terrifier n’est pas ».
C’est également toi qui parle des campagnes de vote sur les réseaux sociaux en mode
« si y’avais pas eu ça, il aurait pas été connu »,
je te réponds que c’est faux que c’est les grosses boites de distrib qui ont organisé ces votes, et tu me réponds
« y’avais une large communication pour inciter au vote »… oui… c’est ce que je dis.
Encore une fois, le marketing viral reste du marketing. Paranormal Activity n’est en rien un petit film indé de festival.
Blair Witch je ne connais pas ses origines : je l'ai découvert directement en DVD bien après qu'il soit sortis, et je connais son background scénaristiquo-marketing, mais contrairement à PA je ne sais pas dans quel ordre se sont fait les choses, MAIS : j'en reviens à ce que je disais : si c'est un film classique de gros studios : même topo que Paranormal Activity. / Si c'est un vrai "petit" film : ça n'informe pas ce que je dis de Terrifier, puisque rare cas en 25 ans
291 messages
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Le film Paranormal Activity a été réalisé avec un budget modeste, estimé entre 10 000 et 15 000 dollars. Il a suivi un parcours classique dans les festivals, à l'instar de Terrifier et The Blair Witch Project, avant d'attirer l'attention des studios. The Blair Witch Project, par exemple, avait été acquis par DreamWorks (dirigé par Steven Spielberg à l'époque), tandis que Paranormal Activity a été racheté plus tard par Paramount.
Il est important de souligner que le premier volet de Paranormal Activity n'était ni une production ni une distribution Blumhouse (qui collabore régulièrement avec Universal), et Steven Spielberg n'était pas directement impliqué. Il s'agit donc d'un film atypique, qui n'a pas bénéficié d'une promotion massive au départ. L'histoire détaillée autour du film, que l’on peut facilement trouver en ligne, est parfois entourée de légendes et de récits embellis – il suffit de trier les faits.
Ce qui a vraiment permis au film de prendre son envol, c'est la mobilisation d'une communauté de fans qui a activement voté pour que le film soit projeté en salles. Les studios ont suivi cette demande.
Ainsi, on observe un schéma commun avec d'autres films comme Terrifier et The Blair Witch Project. Un réalisateur passionné, avec un budget modeste de 10 000 à 20 000 dollars, se fait remarquer en festival par une société de production visionnaire, qui décide de miser sur le potentiel du film.
Je pourrais continuer à détailler le processus, mais comme le cinéma et le marketing sont mes domaines de prédilection, je préfère ne pas transformer cette discussion en cours magistral sur la production dans un forum 😊.
1858 messages
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Sauf erreur de ma part, même minime, la production de paranormal activity a bien été faite par Jason Blum. Et c'est d'ailleurs ce qui a véritablement lancé son studio. On parle bien de la production, c'est a dire qui donne les fonds pour faire le film, pas de ce qu'il y a ensuite à savoir l'achat du film par des distributeurs. La production intervient au début de la création du film pas après comme tu as l'air de dire en parlant de producteurs visionnaires qui misent sur le potentiel du film après l'avoir remarqué en festival.
Ensuite c'est universal qui a acheté le film pour le distribuer et qui a organisé la compagne de vote qui a permis son succès. Sur ce point tu as raison c'est la mobilisation qui a permis son succès.
Mais c'est quand même différent pour terrifier où il me semble qu'au départ le real a fait une campagne de financement participatif (ce qui lui a par ailleurs permis de trouver un producteur) avant d'être présenté dans un festival et de n'être distribué que 2 ans plus tard mais dans un circuit qui n'est pas celui des films Hollywoodien comme paranormal activity
291 messages
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Désolé, mais je ne vais pas te refaire tout l’historique des trois films ici, ni entrer dans les détails sur les différents niveaux de production et de distribution, etc. Cela dit, je te laisse lire les trois textes ci-dessous, qui expliquent plutôt bien comment tout ça s’est passé.
Pour être honnête, personnellement, je trouve que ces trois films sont totalement de la merde, mais bon… ça, c’est une autre histoire ! Ahah 😉
Paranormal Activity
Voici un aperçu de son processus de production :
1. Contexte et conception :
Le film a été écrit, réalisé, produit et financé par Oren Peli, un cinéaste israélo-américain. Peli avait peu d'expérience dans l'industrie du cinéma, mais il a utilisé ses compétences en informatique pour créer un environnement réaliste et effrayant avec un budget très limité. Le film repose sur un concept de found footage (faux documentaire), un style de cinéma où l'histoire est racontée à travers des enregistrements vidéo supposément authentiques. Ce format, popularisé par des films comme The Blair Witch Project, permet de créer une atmosphère immersive tout en gardant les coûts de production bas.
2. Budget :
Le film a été réalisé avec un budget initial de seulement 15 000 dollars. Cet argent a principalement servi à acheter du matériel (une caméra numérique), à financer la location de la maison où le tournage a eu lieu (le propre domicile de Peli), et à payer les acteurs, qui étaient pour la plupart des amateurs. Il n'y avait pas d'effets spéciaux coûteux, tout misait sur la tension psychologique, des effets simples et pratiques, et l'improvisation.
3. Tournage :
Le tournage s'est déroulé en 2006 sur une période de seulement sept jours, dans une maison de San Diego. Oren Peli a choisi des acteurs peu connus (Katie Featherston et Micah Sloat) qui pouvaient improviser et rendre les scènes plus authentiques. Ce style de tournage a permis une grande flexibilité, et les scènes ont souvent été tournées en une seule prise.
4. Projection initiale et festivals :
Après avoir terminé le film, Peli a commencé à le présenter dans des festivals de films d'horreur, où il a rapidement attiré l'attention pour son approche minimaliste et son effet percutant sur les spectateurs. Il a d'abord été projeté en 2007 lors du festival Screamfest.
5. Acquisition par Paramount :
Le tournant décisif est arrivé lorsque Steven Spielberg, à travers DreamWorks, a visionné le film. Le film aurait tellement effrayé Spielberg qu'il a recommandé à la société de l'acquérir, ce qu'ils ont fait. Paramount Pictures a ensuite acheté les droits de distribution pour 350 000 dollars. À l'origine, il était question de refaire le film avec un budget plus élevé et des acteurs célèbres, mais les projections-tests ont montré que la version originale avait un impact bien plus fort sur le public.
6. Distribution et marketing :
Paramount a décidé de conserver la version originale et a lancé une campagne marketing extrêmement astucieuse. Au lieu de sortir le film dans les cinémas traditionnels, ils l'ont d'abord projeté dans quelques salles limitées aux États-Unis en 2009, tout en encourageant les spectateurs à « demander » le film dans leur ville via une plateforme en ligne. Ce mécanisme a créé une demande virale, et au fur et à mesure que les fans réclamaient le film, Paramount a étendu sa sortie à plus de salles. Cette approche a contribué à générer une excitation massive autour du film, et à transformer sa sortie en un véritable événement.
7. Résultats au box-office :
Paranormal Activity a finalement rapporté plus de 193 millions de dollars dans le monde, devenant l'un des films les plus rentables de l'histoire, avec un ratio de retour sur investissement phénoménal.
Ainsi, la clé du succès de Paranormal Activity réside dans son petit budget, son concept innovant, l'engouement viral généré par le marketing, et l'efficacité du format de found footage, qui crée un sentiment de réalisme et d'horreur psychologique.
Terrifier
1. Origine du projet et création d'Art the Clown
Le personnage d'Art the Clown, qui est au centre de Terrifier, est apparu pour la première fois dans un court-métrage de Damien Leone intitulé The 9th Circle en 2008, suivi par un autre court-métrage Terrifier (2011), puis par le film d'anthologie All Hallows' Eve (2013), dans lequel Art était l'antagoniste principal. C'est à travers ces projets que le personnage a acquis une certaine notoriété dans le milieu des films d'horreur indépendants.
Encouragé par le succès de ces premiers travaux et l'intérêt croissant pour le personnage d'Art, Leone a décidé de réaliser un long-métrage consacré entièrement à ce clown terrifiant, en utilisant son expertise en maquillage et en effets spéciaux pratiques pour maximiser l'impact du film.
2. Budget et financement
Terrifier a été produit avec un budget extrêmement modeste, estimé à environ 35 000 à 50 000 dollars. Comme de nombreux projets de films d'horreur indépendants, le financement provenait en partie de sources personnelles et de petits investisseurs. Leone n’avait pas accès aux grandes sources de financement hollywoodiennes, et il a donc dû faire preuve de créativité pour optimiser chaque dollar investi.
Grâce à son expérience dans les effets spéciaux, Leone a pu économiser sur le budget en réalisant lui-même les maquillages, les effets gore et les décors. Cela a permis au film de se démarquer malgré ses moyens limités, avec des effets visuels très marquants et choquants qui sont devenus l'une des signatures du film.
3. Tournage
Le tournage s'est déroulé en grande partie à New York, dans des lieux choisis pour leur aspect claustrophobe et effrayant. Le film se déroule principalement dans un entrepôt abandonné, ce qui a permis de maintenir des coûts bas tout en accentuant l'atmosphère oppressante.
Le rôle d'Art the Clown, interprété par David Howard Thornton, est central dans la réussite du film. Thornton, qui ne parle pas du tout dans le film, a utilisé un jeu physique inspiré du mime pour rendre son personnage encore plus effrayant, et son interprétation a été largement saluée.
4. Effets spéciaux
Leone, étant un maquilleur et créateur d'effets spéciaux avant tout, a mis l'accent sur l'utilisation d'effets pratiques plutôt que de CGI, ce qui a donné au film une esthétique particulièrement crue et réaliste. Les scènes de gore, particulièrement violentes et graphiques, ont contribué à attirer l'attention des amateurs de films d'horreur extrêmes.
L'une des scènes les plus notoires du film, celle où Art le Clown scie une victime en deux, est devenue emblématique de ce que Terrifier représente en termes d'horreur sans compromis. Cette approche des effets spéciaux a permis au film de se distinguer dans un genre souvent dominé par des productions à plus gros budget.
5. Distribution et succès
Terrifier a d'abord été présenté dans des festivals de films d'horreur, où il a suscité des réactions mitigées mais passionnées en raison de son extrême violence et de son ton sombre. En 2016, le film a été acquis par Dread Central Presents, une branche de la société de production Epic Pictures Group, qui a pris en charge sa distribution.
Le film a ensuite été diffusé en VOD et sur des plateformes de streaming comme Netflix, où il a rencontré un succès inattendu. C’est à travers ces plateformes que Terrifier a gagné une popularité culte, attirant des fans de films d’horreur à la recherche d’un film choquant et original.
6. Réception et suite
Terrifier a divisé la critique, avec certains louant son audace et ses effets pratiques, tandis que d'autres le critiquaient pour son manque d'intrigue sophistiquée et son extrême violence. Cependant, la popularité d'Art the Clown a continué de croître, ce qui a conduit à la production d’une suite, Terrifier 2 (2022), financée en partie grâce à une campagne de financement participatif sur Indiegogo. Ce deuxième opus a reçu un budget plus important et a bénéficié d'une plus grande exposition, consolidant Art the Clown comme une icône de l'horreur moderne.
Conclusion
Terrifier a été produit grâce à la passion de son créateur Damien Leone, qui a maximisé chaque dollar du budget modeste pour créer un film d'horreur visuellement saisissant et effrayant. Le succès du film repose principalement sur l'impact visuel d'Art the Clown, des effets spéciaux pratiques marquants, et sur l'intérêt viral qu'il a généré grâce aux festivals et aux plateformes de streaming.
Blair Witch Project
1. Origine du projet
The Blair Witch Project a été conçu par Daniel Myrick et Eduardo Sánchez, deux jeunes réalisateurs qui voulaient créer un film d'horreur réaliste et immersif, inspiré par des documentaires sur des événements paranormaux. Leur idée centrale était de raconter l’histoire d’un groupe d’étudiants en cinéma disparus dans une forêt tout en tournant un documentaire sur une légende locale, la "sorcière de Blair".
L'approche found footage (où les images sont supposément récupérées après la disparition des protagonistes) permettait de créer une atmosphère de réalité brute tout en minimisant les coûts de production, une stratégie idéale pour un film à petit budget.
2. Écriture du scénario et préparation
Plutôt que d’écrire un script traditionnel avec des dialogues détaillés, Myrick et Sánchez ont préparé une histoire principale avec des événements clés, mais ont laissé la plupart des dialogues à l’improvisation des acteurs. Le film devait être tourné comme un véritable documentaire, avec les acteurs jouant une version fictive d’eux-mêmes.
La légende de la "sorcière de Blair" a été entièrement inventée par les réalisateurs, mais elle a été présentée comme réelle au public. Avant même le tournage, les cinéastes ont créé un site internet qui relatait cette légende fictive comme une histoire vraie, plantant ainsi les graines du mythe bien avant la sortie du film.
3. Casting
Le casting a été effectué à New York, où les acteurs Heather Donahue, Joshua Leonard, et Michael C. Williams ont été choisis. Ils étaient des acteurs inconnus, ce qui a renforcé l’illusion de réalisme du film, car il n'y avait aucune célébrité identifiable pour rompre l'immersion.
Leur mission était simple : ils devaient se rendre dans la forêt, suivre des instructions données par les réalisateurs, et filmer leur propre aventure en improvisant sur la base de la légende qui leur avait été donnée. Cela a permis de créer une dynamique naturelle et réaliste.
4. Tournage
Le tournage a eu lieu en octobre 1997, dans la forêt d'État de Seneca Creek, près de Burkittsville, Maryland, pendant huit jours. Les acteurs ont été équipés de caméras portatives et de peu de provisions, afin de les mettre dans un état de fatigue et de stress réel. Chaque jour, les réalisateurs laissaient des instructions cachées dans des boîtes, contenant des directives pour chaque acteur, souvent sans que les autres acteurs ne soient au courant, afin de provoquer des réactions spontanées.
Les réalisateurs ont également provoqué des événements étranges la nuit, comme secouer les tentes, jouer des bruits effrayants, ou déplacer des objets pour créer une atmosphère de peur réelle parmi les acteurs. L’idée était de capter des réactions authentiques, ce qui a contribué au réalisme de la terreur ressentie à l’écran.
5. Montage
À la fin du tournage, les réalisateurs avaient environ 19 heures de séquences filmées par les acteurs. Le défi était de réduire ce matériel à un film cohérent d'environ 90 minutes. Cela a pris environ huit mois de montage, durant lesquels ils ont façonné le récit final. L'un des aspects uniques de The Blair Witch Project est que tout ce qui est montré à l'écran semble être non monté, brut, ce qui renforce l'illusion d'une vidéo amateur retrouvée.
6. Budget
Le budget initial du film était extrêmement faible, estimé entre 35 000 et 60 000 dollars. Ce faible budget a été rendu possible grâce à l’utilisation d’une équipe réduite, d'acteurs amateurs, et de matériel minimaliste (caméras portatives, son de base). Ce budget a couvert les coûts de tournage, ainsi que l’achat et le développement des films, et les dépenses liées à la location du matériel.
Après avoir terminé le montage, Myrick et Sánchez ont présenté leur film dans des festivals de cinéma, notamment au Sundance Film Festival en janvier 1999, où il a rapidement attiré l’attention.
7. Acquisition et marketing
Après sa présentation à Sundance, le film a été acheté par Artisan Entertainment pour environ 1,1 million de dollars. Artisan a immédiatement vu le potentiel du film et a lancé l'une des campagnes marketing les plus innovantes et mémorables de l'histoire du cinéma.
La campagne a tiré parti de l’illusion que les événements du film étaient réels. Avant la sortie du film, Artisan a diffusé des rumeurs en ligne, en particulier via le site internet déjà créé par les réalisateurs. Ce site répertoriait les "disparitions" des acteurs, des détails sur la légende de la sorcière de Blair, et des supposées interviews des habitants locaux, renforçant l'idée que le film était un documentaire réel. Les affiches de film mettaient également en avant la disparition des acteurs avec des mentions comme « Avez-vous vu ces personnes ? ».
Artisan a également distribué des faux documents et des articles qui semblaient prouver que les événements étaient basés sur des faits réels. Cette stratégie a créé un engouement massif avant même que le film ne sorte en salles.
8. Sortie et succès
Le film est sorti dans un nombre limité de salles en juillet 1999, avant d'être étendu à une sortie nationale en raison de la forte demande. Grâce à la campagne de marketing, le public croyait en grande partie que le film était une histoire vraie, ce qui a contribué à attirer une énorme curiosité.
Avec un budget final de 200 000 à 500 000 dollars (incluant les coûts de post-production et de marketing), The Blair Witch Project a rapporté près de 250 millions de dollars dans le monde entier, devenant l’un des films les plus rentables de tous les temps par rapport à son coût de production.
Conclusion
Le succès de The Blair Witch Project repose sur une production intelligente et économe, une campagne marketing révolutionnaire et l'utilisation du genre found footage pour créer une atmosphère de réalisme troublant. Le film est aujourd'hui un classique du cinéma d'horreur et un modèle de réussite pour le cinéma indépendant, prouvant qu'un concept original et une stratégie marketing efficace peuvent transformer un petit film en un phénomène mondial.
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Bien accroché ???
Ah ouai bah perso j'ai trouvé ça hyper too mutch.
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Bah non, critique réaliste c'est tout.
Un film est bon ou mauvais pour ce qu'il est en tant que tel.
Dire que le film est bon car il n'a que 35k€ de budget est absurde.
Je vais filmer avec un vieux nokia et crier a qui veut l'entendre que c'est arty et les gens devrons m'aduler pour ça ?
Bah non.
Le 1 était déjà lourdingue.
Le 2 j'ai pas pu, trop trop chiant.
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Non,
Encore une fois, comme déjà dit, ça n'excuses pas tout,
MAIS : ce film n'était pas destiné à cette diffusion, le fait que tant de monde tombe dessus est un "accident industriel".
Désolé, mais, contrairement à ce que tu dis, si : tu dois prendre en compte le budget,
Pas pour dire "c'est de la merde mais c'est pas cher donc c'est cool",
Mais pour dire "au delà de l'idée scénaristique qui ne demande pas d'argent, un bon casting, des bons moyens de réalisation, des bons moyens de post prod, de montage, de musique, de diffusion a un public ciblé... coutent de l'argent, et donc Terrifier qui est un Slasher, ne peut pas ressembler à Scream 6 ou à Halloween Ends qui sont des slashers".
Quand tu joue à un jeu indé, tu te plains pas qu'il n'y a pas les graphismes du dernier The Last of Us (qui a déjà 5 ans...), tu te plains pas qu'il y a une durée de vie plus limitée, qu'il sort pas en steelbook, qu'il sort même pas en physique, qu'il a pas été doublé intégralement en 36 langues. Bah là c'est exactement la même chose.
Après tu as tout à fait le droit de vouloir être un spectateur lambda qui consommes son divertissement en scrollant, tu as vu un film, 1h30 d'images et de son, tu passes au suivant, l'un était mieux, l'autre était moins bien, voilà c'est binaire. C'est un droit
Encore une fois je n'ai pas vu les Terrifier, je ne les défends pas, mais y'a quand même une sorte "d'évènement" au sujet de ces films, qui n'est pas inintéressant pour le milieu du cinéma (je trouve)
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Tu estimes donc que je suis un spectateur lambda bas du plafond sans me connaître et simplement car je ne suis pas d'accord avec toi.
C'est ton droit.
Mais venant d'un gars qui écrit des pavés sur un film qu'il n'a même pas vu c'est... Original
Cependant. En toute neutralité je relève ton avis sur les jeux indés. Le parallèle est audible, pour autant je ne reste pas d'accord. Question de feeling.
Je prends un jeux indé (et j'en consomme justement un paquet) pour l'expérience globale qu'il propose. Je ne me questionne pas, ni ne pardonne quoi que se soit, par rapport a son budget.
J'aime les jeux indés pour leurs prises de risques, leurs scénarii poussés ect... ce que ne font quasi plus les AAA.
Pour ce film je le perçois de la même manière. Un film indé certe, mais qui n'apporte rien que du gore a outrance. Le scénario est d'un vide sidéral. La real ni audacieuse ni rien.
Reste quoi ? A oui c'est un film comme on en faisait ya 30ans et c'est trop cool ? Bah désolé mais ça ne me suffit pas. Dans ce cas je préfère autant revoir des classiques.
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Désolé, mais ta comparaison ne tient pas la route. Il y a plusieurs éléments dans la production d’un film qui n’ont pas forcément un impact direct sur le budget, surtout quand on sait se débrouiller avec des moyens limités. C’est très différent de la production d’un jeu vidéo, où chaque poste est plus rigide et souvent bien plus coûteux. Je vais te donner quelques exemples non exhaustifs en prenant Terrifier comme référence :
- La réalisation : Elle est clairement mauvaise dans le premier film, mais on voit une légère amélioration dans le deuxième. Cela reste très amateur, mais pour ce genre de films, c’est presque devenu une marque de fabrique.
- Le scénario : Totalement inexistant, mais soyons honnêtes, pour un slasher gore comme Terrifier, ce n’est pas essentiel. L’intérêt est ailleurs : on veut du gore, du choc, pas une intrigue complexe.
- Le montage : C’est là que le deuxième film trébuche sérieusement. À plus de deux heures, il est bien trop long, et il manque cruellement de rythme. Le gore doit choquer, mais il doit aussi savoir quand s'arrêter pour ne pas épuiser le spectateur.
- Les acteurs : Dans l’ensemble, c’est plutôt mauvais. La plupart jouent de façon très rigide, mais certaines performances, comme celle de David Howard Thornton dans le rôle d'Art the Clown, se démarquent clairement. Il réussit à rendre ce personnage terrifiant et charismatique malgré le peu de dialogue.
Maintenant, on arrive à l'essentiel : tu argumentes sans avoir vu les films. Le minimum pour débattre avec un minimum de crédibilité, c’est de connaître les œuvres dont tu parles. Sinon, tes arguments restent superficiels.
Les Terrifier sont mauvais sur beaucoup d’aspects techniques, mais ils s’améliorent légèrement. Le personnage d'Art the Clown, lui, est charismatique, c'est indéniable. Reste à voir s'il résistera à l'épreuve du temps. Le cinéma d'horreur regorge de méchants fun et décalés qui ont marqué une génération avant de sombrer dans l'oubli ou de rester dans une niche. Seul l'avenir nous dira si Art deviendra une véritable icône de l'horreur ou s’il rejoindra cette liste.
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@Babalooo13 J'ai dit "de vouloir être" pas "d'être", mes pavés sont des pavés par ce que, même si je me perds parfois dans mes idées et argumentaires, le choix des termes est réfléchi.
Pour ce qui est des jeux indés, il faut penser à ceux qu'on ne connais pas, et pas justement à ceux qu'on connais. Comprendre que pour une poignée (de plus en plus grosse) de jeux qui percent plus ou moins aux yeux du grand public, y'en a une infinité qui "polluent" le fond des catalogues Steam & compagnie.
Exactement comme Terrifier : ils ne valent peut-être/surement pas le coup. Mais le jour où, pour une raison mystérieuse, l'un d'eux fait surface par ce que tel streamer à la mode à joué à tel truc nul et a trouvé ça drôle, ça permettra aux développeurs du jeu concerné de ramasser plus de moyens pour de futurs projets (qu'ils utiliseront bien ou mal c'est un autre sujet), mais la visibilité aux petits ne peut de mon point de vue, pas souffrir d'une comparaison frontale directe et non nuancée, avec les cadors du secteur.
J'entends cependant parfaitement les critiques qui disent que, au delà du budget, l'idée qui ne coute rien, est nulle, vue et revue, et pas surprenante pour un sou. Que c'est un moche copié-collé de la sauce des années 80, sans saveurs par rapport à - par exemple - un "X" qui surf lui aussi sur la vague Slasher 80's. Ok, j'entends.
@DreamsBoxCollector
A chaque ligne que tu cites, tu te bases sur le talent inné des gens dans leur fonction pour dire "ça coute rien", mais y'a absolument aucune différence avec le jeu vidéo. Un bon codeur et un mauvais codeurs qui buguera totalement le jeu ne coutent pas un prix différents sur le papier...
Tu dis que mes arguments sont superficiels car je ne connais pas le film alors que depuis le début je dis que je parle de l'intérêt du succès d'un petit film pour l'industrie du cinéma, et je précise que je ne défends pas cette saga, ni ne demande à ce qu'on en dise du bien.
Je parle d'un évènement, pas d'un film.
Pour la 457ème fois : vous avez le droit de na pas avoir aimé,
Mes plates excuses d'avoir osé dire que peut-être ce cas précis, critiquable, pouvait bénéficier d'une étude du contexte. J'ai compris : c'est une merde ;)
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Je rajouterais que le fait que Terrifier ait été réalisé comme un film d'il y a 30 ans n'est pas tant un choix stylistique qu’une contrainte de budget. Ce n’est pas une volonté délibérée de rendre hommage au cinéma old-school, mais plutôt le reflet des moyens limités dont disposait le réalisateur. Damien Leone, avec son expertise en effets spéciaux pratiques, a maximisé ce qu’il savait faire le mieux. Les FX pratiques (gore, maquillages, etc.) sont là où il excelle, et c’est clairement ce qui sauve le film visuellement. Donc, ce côté rétro n'est pas un hommage nostalgique, mais bien une question de débrouille.
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Je pense qu'il faut arrêter de comparer cinéma et jeux vidéo, même s'ils partagent des similitudes en tant que médias narratifs. Ce sont des "frères" dans leur capacité à raconter des histoires, mais ils n'ont absolument pas les mêmes principes de production, de distribution, ou même de réception par le public.
Leurs différences se manifestent dès le départ : la manière dont un film est écrit, tourné et monté n'a rien à voir avec la complexité de la création d'un jeu vidéo, qui implique des équipes techniques très spécifiques (développeurs, designers, artistes 3D, etc.). Le cinéma repose en grande partie sur la direction d'acteurs, l’esthétique visuelle, et le rythme, tandis que le jeu vidéo doit jongler entre narration, mécaniques de gameplay et interactivité, ce qui complexifie énormément le processus.
Si ces deux médiums étaient vraiment si similaires, on ne verrait pas autant d’échecs retentissants dans les adaptations de jeux vidéo en films, ou vice-versa. Il y a souvent un fossé entre les attentes du public de chaque média et les contraintes de production, ce qui explique pourquoi tant de licences échouent lorsqu’elles tentent de passer de l'un à l'autre. C’est une preuve que, malgré leur objectif commun de raconter une histoire, leurs processus et leur nature restent fondamentalement différents.
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Désolé, mais ta comparaison ne tient pas la route. Il y a plusieurs éléments dans la production d’un film qui n’ont pas forcément un impact direct sur le budget, surtout quand on sait se débrouiller avec des moyens limités. C’est très différent de la production d’un jeu vidéo, où chaque poste est plus rigide et souvent bien plus coûteux. Je vais te donner quelques exemples non exhaustifs en prenant Terrifier comme référence :
Désolé mais là c'est pas possible. Tous les éléments que tu cites ont un lien direct avec le budget.
La réalisation : il y a une différence entre ce que tu peux faire avec 100 millions et 35 milles. Dans un cas tu peux avoir des grues, des drones... Et ne pas fixer de limite dans ta réal. Dans l'autre ben tu fais ce que tu peux. Mais ça n'exclut pas les idées (ce qui manque dans terrifier a mon sens), juste et c'est ce que dit grandbaton ce n'est pas comparable.
Le scénario : la encore quand tu es fauché tu n'écris pas la même chose que quand tu es riche car tu sais non seulement que tu pourras pas tout faire mais qu'en plus tu n'auras pas le temps.
Le montage est un métier et payer quelqu'un coûte cher. Prendre du temps a monter coute donc plus cher que le faire rapidement et moins bien
Les acteurs là encore ça se paye même si parfois on a des amateurs pas trop mauvais.
Mais pour rejoindre grandbaton : ce n'est pas tant de défendre le film, je le trouve clairement nul mais ça n'a rien à voir avec son budget ou non. Des films à petit budget et bien il y en a plein et des gros films nuls aussi. C'est juste qu'on ne peut pas comparer les deux car l'ambition sera forcément différente.
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